Tout a commencé le 21 octobre 1801.
Louis Delgrès, colonel de l'armée française, mène la rébellion en Guadeloupe, aux côtés de Joseph Ignace, contre les troupes bonapartistes du général Richepance venues rétablir l'esclavage. Il faut comprendre l'intensité de cette insurrection qui se terminera en mai 1802 et d'où émergera le fameux cri de Louis Delgrès, ayant, tout comme ses 300 hommes, préféré se suicider plutôt que de se rendre : Vivre libre ou mourir !
Unicum Music, le label à l’ADN résolument digital, prépare la sortie d’un vinyle connecté avec Le Mémorial ACTe pour rendre hommage aux victimes de l’esclavage à travers une expérience interactive, au croisement de plusieurs formes artistiques, de la technologie et d'un lieu.
Le point de départ est « L’Histoire en Marche », l’une des œuvres du plasticien guadeloupéen Shuck One, exposée dans la collection permanente du Mémorial ACTe en Guadeloupe, et dont composition musicale a été composée par Maxime Lenik et interprétée par Yorrick Troman.
C’est un site dédié à la mémoire collective de l’esclavage et de la traite et c’est également un lieu de recherche ayant pour objectif de fédérer toutes les composantes de la population française autour d’un passé commun, de s’engager à poser la question de la liberté, de toutes les libertés et du vivre-ensemble.Cette installation revient sur un épisode de l’Histoire longtemps éludé : la bataille de Joseph Ignace, Louis Delgrès, Solitude et de tous leurs compagnons contre les troupes bonapartistes venues rétablir l’esclavage sur l’île en 1801, et d’où émergea ce cri qui résonne encore « Vivre libre ou mourir ! ».
Cette œuvre aborde la question de la Traite transatlantique et de son impact sur la mémoire collective.
Deux dates scandent l'épisode longtemps éludé de l'Histoire sur lequel revient le projet "Vivre Libre ou Mourir" : le 27 mai et le 21 octobre.
1848 | Abolition de l’esclavage en Guadeloupe |
2008 | 160 ans plus tard, est posée la première pierre du Mémorial ACTe en Guadeloupe, le Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage, au sein duquel Suck One, streetartist guadeloupéen reconnu mondialement, allait créer «L’Histoire en Marche», une installation pérenne et partie intégrante de la collection permanente du lieu |
2017 | Jour où est sorti, en digital, « Mémorial ACTe I & II » de Maxime Lenik, l’œuvre musicale qui illustre l’installation de Shuck One au Mémorial ACTe en Guadeloupe, un voyage sonore de 20’03 qui résonne de toute sa force pour faire écho aux souffrances de celles et ceux qui ont tant souffert de l’esclavage. |
2018 | Sortie du vinyle connecté de « Mémorial ACTe I & II », dans le cadre d’un événement à Paris, mêlant performances et débat avec des politologues, historien.ne.s et universitaires |
1801 | Tout a commencé ce jour-là. Louis Delgrès, chef de bataillon de l’armée française, mène la rébellion en Guadeloupe, aux côtés de Joseph Ignace, contre les troupes napoléoniennes du général Richepance venues rétablir l’esclavage. Il faut comprendre l’intensité de cette insurrection qui se terminera en mai 1802 et d’où émergera le fameux cri de Louis Delgrès, ayant, tout comme ses 300 hommes, préféré se suicider plutôt que de se rendre : Vivre libre ou mourir ! |
2017 | Mise en ligne du site internet dédié du projet, afin de pouvoir rentrer un peu plus avant dans la compréhension de cet épisode historique déterminant. Son nom de domaine ne pouvait être autre que le cri de liberté de Louis Delgrès le dernier jour du combat en 1802 www.vivrelibreoumourir.fr |
2018 | Evénement au Mémorial ACTe en Guadeloupe, autour de l’œuvre d’art « L’Histoire en Marche » exposée dans le cadre de la collection permanente du lieu, suivie d’un échange autour de cet épisode longtemps éludé de l’Histoire. |
« Les symboles comptent.
Si leur voix se sont tues depuis longtemps, l’art les convoque et leur rend la parole, leur restitue ce qui leur fut nié dans la violence et l’oppression : humanité, dignité, liberté.
Ici, le street art de Shuck One, la musique de Maxime Lenik et le lieu nécessaire qu’est le Mémorial ACTe se tiennent par la main, se répondent, non pas seulement intimement liés mais publiquement indissociables.
Symboles, toujours.
Il faut rendre hommage à ceux qui se sont battus.
Chacun, chacune à sa façon.
Shuck One par la matière.
Maxime Lenik, vers qui Shuck One s’est tourné, par le son.
Et l’hommage de la musique est sincère, noble à tous égards : l’œuvre est composée par Maxime Lenik, dont on retrouve l’empreinte magicienne sur l’enregistrement, réalisé et mixé par le grand Philippe Laffont, assisté de Maxime Lefèvre au Claudia Sound Studio, avec l’interprétation si singulière du violoniste Yorrick Troman.
J’ai à coeur de défendre de la musique qui émeut et fait réfléchir.
ACTe I : la sortie digitale de l'oeuvre, le dématérialisé comme point de départ
ACTe II : la sortie physique un an plus tard, un vinyle connecté comme son aboutissement, pour que la parole s’agrège autour de cet objet, objet au sens propre comme au sens figuré.
Ce projet est un travail au long cours autour de cette oeuvre composite pour une cause dont la modernité perdure.
La fierté évidente d’inaugurer le label avec cette sortie, dont la valeur est unique, n’enlève rien à la gravité du sujet ni au poids des injustices du passé. La culpabilité des uns est trop longtemps parvenue à étouffer les consciences et faire la sourde oreille face aux cris insistants de « Vivre libre ou mourir ».
Dont ACTe.
Que la parole vive... et libère. »
- Emily Gonneau
Installation artistique sonore et visuelle
aérosol, acrylique, collage et module sur béton
4M x 8M
SHUCK ONE (2015)
Référence et contexte historique de l’œuvre
La marche qu’évoque concrètement et symboliquement l’oeuvre est aussi celle de l’Histoire. Une marche à « double sens ». Une marche qui, d’une part, voit l’Histoire revenir sur ses pas alors que Bonaparte rétablit le 20 mai 1802 l’esclavage et la traite - et impose leur maintien conformément aux lois et règlements antérieurs à 1789 - et qui, d’autre part, accélère son cours et la tourne résolument vers un avenir que le combat d’Ignace, de Delgrès et de leur compagnons, morts libres et pour la liberté, engage.
Avec le recul de deux siècles, l’intention de ce projet plastique est également de mettre en perspective les événements historiques de 1801-1802. A l’heure où l’Histoire est devenue mémoire, que cette mémoire nous dit-elle de l’Histoire ? Dans quelle mesure cette mémoire, nécessairement sélective et subjective, est-elle capable d’évoluer et de s’enrichir ? Que cette mémoire nous apprend-elle de la Guadeloupe d’aujourd’hui et des défis qu’elle doit relever ?
Remontée dans l’Histoire de la Guadeloupe, ce projet peut en n être appréhendé comme un voyage à l’échelle d’une production personnelle travaillée dès ses origines par la recherche d’une identité afro-caribéenne aussi riche que complexe. Ainsi reprend-il et fait-il se rencontrer différents éléments d’un vocabulaire formel à partir desquels s’est organisée et à évolué cette recherche, du début des années 90 jusqu’à aujourd’hui.
A rebours, ce voyage dans des temps révolus, aux plans collectif et individuel, prend alors la forme d’une voyage vers le futur. Il est surtout l’espace d’une écriture nouvelle qui se cherche et d’une Histoire à venir, qui reste à construire.
- Julia DELHOMME
Description de l’œuvre plastique
La partie plastique de ce projet consiste en une composition en volume qui fait intervenir différentes techniques mixtes : acrylique, aérosol, marqueur, collages d’éléments hétéroclites.
Le travail en volume est conçu à partir d’une carte de la Guadeloupe qui trace une topographie des affrontements.
En regard de cette topographie, une chronologie du conflit est intégrée sous forme de collages.
La partie visuelle de l’oeuvre nous invite ainsi à marcher dans les pas des résistants, dont le cheminement prend une dimension factuelle et physique, avec l’intégration en volume de corps démembrés, calcinés, projections de chair impactée par la poudre, l’extrême violence dans laquelle les insurgés font face aux hommes d’Antoine Richepance, (général en chef de l’armée expéditionnaire de la Guadeloupe en 1802) est palpable.
Le cheminement des troupes d’Ignace et de Delgrès se charge d’une dimension mentale et idéologique, notamment signifiée par la déclaration de Delgrès du 10 mai 1802, elle est citée et présente dans la partie visuelle de l’oeuvre sous forme de collages: sa portée est universelle.
- Julia Delhomme
Description de composition musicale de l’œuvre de Shuck One
« Concerto pour instrument seul avec bande. Un instrument solo organique qui est accompagné et se mélange à un orchestre virtuel et des sons synthétiques.
L’œuvre est composée en deux grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs sous-parties. Un thème sur cinq notes décliné et orchestré. On y retrouve notamment, mais pas exclusivement, des influences de musiques africaines.
La partition comporte de nombreuses subtilités techniques comme des pizzicati (pincé avec les doigts) enchaînés rapidement, des variations tonales très fines et des parties improvisées ensuite re-orchestrées pour chercher d’autres couleurs de sons.
La musique retranscrit une temporalité sommaire des événements auxquels l’œuvre plastique de Shuck One rend hommage.
Tout d’abord, on se retrouve sur une île pacifique dont l’ambiance tranquille est troublée par l’arrivée des soldats Napoléoniens.
L’affrontement fait rage, dans le chaos, les autochtones résistent mais petit à petit, finissent par céder.
Le violon joué arco (avec l’archet) apparaît comme un spectateur de la désolation laissée par cette bataille perdue au nom de la Liberté. »
- Maxime Lenik
FACE A
Mémorial ACTe I & II (20:03)
Interprété par Yorrick Troman
Composé par Maxime Lenik
FACE B
"L'Histoire en Marche" (05:06)
Racontée par Lilian Thuram
Rencontre autour de l'œuvre (11:33)
Dialogue entre Shuck One & Maxime Lenik
Le Mémorial ACTe est le centre national d’expressions et de mémoire de la traite négrière, il est situé dans la rade du port de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe.
C’est un site dédié à la mémoire collective de l’esclavage et de la traite et c’est également un lieu de recherche ayant pour objectif de fédérer toutes les composantes de la population française autour d’un passé commun, de s’engager à poser la question de la liberté, de toutes les libertés et du vivre-ensemble.
L'oeuvre de Shuck One, "L'Histoire en Marche", et son composition musicale signée Maxime Lenik, "Mémorial ACTe I & II", font partie de la collection permanente.
Ce lieu unique est ouvert toute l'année.
Né à Pointe-A-Pitre en 1970, Shuck One découvre le graffiti au début des années 80 à travers des revendications murales indépendantistes aux Antilles. Ce flash eut un effet moteur qui ne l’a jamais quitté et qu’il a emmené avec lui tel un précieux bagage à Paris, où il s’installe en 1984.
Il plonge immédiatement dans le mouvement hip-hop et dès 1985, se tourne vers sa discipline la plus revendicative en tant que writer : le graffiti. Ses tags et throw-ups réalisés dans les artères souterraines du Métro font figure de référence, puissants, agressifs, engagés, qu’il s’agisse de gestes personnels ou collectifs, réalisés avec son groupe DCM-1985. Son nom est omniprésent sur les lignes stratégiques 2, 9 et 13, ce qui lui vaut le titre de “King of subway”.
Fort de son expérience d’activiste issue de différents combats idéologiques auxquels il a contribué dans une quête d’identité accrue, porté par la ville, sa diversité humaine et sa puissance créative, il devient rapidement une figure majeure du mouvement hip-hop. Cette culture est en lui. Au passé comme au présent.
Son leitmotiv : faire évoluer son travail mural. Les caractères, les signes, les traces, marqués et superposés en stratification, créant des volumes de matière, évoquent un volcan en ébullition d’ou jaillit un magma de couleurs.
Shuck One poursuit sa transhumance avec acharnement sur divers supports, dans différents lieux de France et d’Europe, du festival de graffiti au terrain vague.
Ces couleurs mélangées, opposées, associées, dont le foisonnement recouvre les murs de la capitale et les terrains vagues de sa périphérie, font de lui un coloriste à part entière au sein de la première génération de graffeurs français. Pendant cette période de créativité intense, il formera Basalt, un collectif d’artistes parisiens reconnus ; un groupe dont la vocation fut avant tout de répandre la culture hip-hop et son art par-delà les frontières de l’underground.
Shuck One expérimente sans tabou, remet en question les origines historiques de son art. En 1995, Basalt se dissout et Shuck One passe progressivement du mur à la toile, pour développer une écriture profondément singulière, où les formes consciemment expressives font écho aux maux de notre monde, tout en cultivant des références à la dimension culturelle et politique du graffiti.
Shuck One va s’intéresser de très près à la philosophie, dont il se nourrit avidement, et qu’il mixe avec ses références culturelles et ses expériences précédentes. Il va progressivement démontrer l’impact émancipateur que peut jouer le graffiti sur la notion d’individualisme. Le graffiti est l’expérience artistique qu’il a cherché à développer dans une réflexion autour du mode de vie parisien : comment la culture du graffiti est-elle née en France au début des années 80 et plus particulièrement à Paris ? Quel usage en faisait-on, en fait-on ?
Shuck One réalise peu à peu des œuvres plus complexes, composées de corps suspendus et d’objets non clairement identifiés, mais qui conservent toujours cette spontanéité, cette sensibilité et cette controverse propres à la rue.
Sa force de caractère s’exprime à travers des jaillissements de couleurs afin d’en approfondir les sensations, la sensibilité et l’émotion.
De son travail, on retient la spontanéité, l’esprit vindicatif et les vibrations rythmiques, comme en écho à la musique afro-américaine contemporaine.
Ses peintures et installations restent résolument en prise avec des réalités humaines et sociales, s’inspirant de thèmes et d’événements marquants de la société actuelle. Elles portent l’identité afro-caribéenne mais aussi celle d’une France multiculturelle. L’œuvre fascine par cette double volonté de représenter l’extérieur, la rue, le monde, et l’intérieur, les méandres du cerveau et du corps.
On doit à Shuck One l’invention du « GrafficArtism », un travail sur toile percutant portant en lui une résonance graphique : l’âme du graffiti, rencontre de la spontanéité, de l’esprit vindicatif, des vibrations urbaines et du rythme de la musique contemporaine. Longévité et détermination caractérisent cet artiste sans cesse en évolution : « Mon parcours et mes convictions se répondent. Je me dirige de plus en plus vers une création engagée, car l’artiste doit prendre ses responsabilités. Ma philosophie est de transmettre cette conscience qu’est l’éveil, l’émancipation sociale et urbaine. Je veux redonner à la rue ce qu’elle m’a permis de découvrir, d’observer et de vivre. »
Depuis 1994, ses œuvres entrent dans les collections publiques et privées : elles sont notamment conservées au Fonds National d’Art Contemporain, à la Ville de Strasbourg, au Ministère de l’Outremer, à la Fondation Thétis et ont rejoint récemment la collection permanente du Mémorial ACTe.
- Enrick Weissman
Maxime Lenik, également connu sous le nom de Xeum, s’est essayé à la composition dès l’âge de 10 ans, avant de de commencer l’apprentissage des percussions à 14 ans. Il suit le cursus des prestigieux conservatoires de Versailles et de Paris, sous la tutelle de musiciens reconnus tels que Lionel Postollec, Sylvio Gualda ou Frédéric Macarez.
En 2002, il enregistre en première mondiale la pièce de 1937 « Nuées Ardentes » de Nicole Philba avec le Trio Joachim de l’Orchestre de l’Opera de Paris, sous la direction de Jean-François Verdier. À la même période, il étudie l’analyse et la composition musicale avec Solange Ancona et en 2004 il exécute sa pièce pour clavier et vibraphone « la-V » lors des Journées de la Percussion au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Maxime rejoint l’Orchestre de Cuivres de la Musique de l’Air en 2004, en tant que percussionniste. Il jouera avec cet ensemble dans des lieux prestigieux tels que le Théâtre du Châtelet, le Palais des Congrès de Paris, le Kremlin à Moscou ou encore l’Opéra de Budapest. À la même période, il se produit aussi avec l’Orchestre Pasdeloup au théâtre Mogador, l’Orchestre de Chambre Sinfonietta et l’Orchestre Ostinato pour le festival Classique au Vert. Entre les dates, il continue d’élargir son répertoire en étudiant la composition jazz et les arrangements avec Marc Bercowitz et Frank Tortiller, joue avec des musiciens tels que Eric Prost et le chanteur Sapho. Son activité de percussionniste l’amène à collaborer avec des artistes comme Oxmo Puccino, Nuttea, DJ Sek et Michael Canitrot.
En 2005, il s’installe à Shanghai afin de plonger au coeur de la scène électronique naissante de la ville et collaborer avec des artistes locaux : Coco Zhao, Ben Huang ou Erika Lee. Sollicité par Universal Music Chine en 2008, Maxime part en tournée en Europe avec Sa Dingding et joue dans des endroits prestigieux comme l’ICA de Londres, le Palais des Congrès de Lucerne ou le WOMAD Festival aux Iles Canaries. Il produit pour des défilés de mode ainsi que pour de grands évènements de marques telles que Chanel, Van Cleef & Arpels, Trussardi, Nike, ou encore Levi’s.
En 2011, il déménage à Singapour pour se concentrer sur la production et la composition de sa propre musique. Il collabore avec la pop-star danoise Sanne Gottlieb, ainsi que le talent local Fiona Fussi.
Maxime est de retour à Paris depuis 2015. Il compose pour Cartier ou Vichy, et signe composition musicale de l’œuvre « L’Histoire en Marche » de l'artiste guadeloupéen Shuck One, intégrée à la collection permanente du Mémorial ACTe de Pointe à Pitre.
Né à Paris dans une famille de musiciens baroque, Yorrick Troman commence le violon à l’âge de 4 ans. Il a étudié au CNSMD de Lyon dans la classe de Boris Garlitzky, et obtient son diplôme mention Très Bien en 2002. Il part ensuite étudier auprès de Itzhak Schuldman à la Norgemusikkhøgskole, Oslo, Norvège. Plus tard il suit l’enseignement de l’Académie de Saintes, d’Emile Cantor (Quatuor Orpheus) et de Joseph Swensen, aux Etats-Unis.
Toujours attiré par la diversité musicale, on le retrouve sur les scènes du rock, de la musique populaire, entre autre comme guitariste du trio Nomad Lib (2e prix au concours de la Fnapec, 1er prix du Torneo Internazionale de Musica) avec Eiffel, et les artistes flamenco Fuensanta La Moneta et Luis Mariano.
En 2004, il enseigne au Conservatoire du VIe arrondissement de Paris, mais tourne cette même année son intérêt vers l’univers symphonique. En 2005 il obtient son premier poste comme Chef d’attaque de l’Orchestre Philharmonique de Copenhague, Danemark. Depuis lors, il a occupé les postes de 2e violon solo de l’Orchestre Symphonique d’Århus, Danemark, puis de Chef d’attaque de l’Orchestre Royal Philharmonique de Flandres, Belgique, et depuis 2010 il est violon solo de l’Orchestre Symphonique de Grenade, Espagne. Avec l’OCG, il a su développer les fonctions de soliste, de chef d’orchestre, et de professeur de musique de chambre. Depuis 2015 il est aussi le premier violon solo titulaire de l’Orchestre Symphonique de Navarre, Espagne, crée en 1879 par Pablo de Sarasate.
Yorrick Troman a joué dans de nombreux projets et festivals, avec ses amis et musiciens comme Yann Dubost, Olivier Marron, Roland Pidoux, Pierre Fouchenneret, et bien sûr avec son frère Daniel (Les Tromano). Il a participé régulièrement avec Les Dissonances (David Grimal) et Le Concert Olympique (Jan Caeyers).
En 2014 il est invité comme professeur assistant de Joseph Swensen pour son académie d’été dans le Vermont, Etats-Unis. En 2016 on lui attribue le titre de Membre d’honneur de l’Association Espagnole des Violonistes (ASESVI), et enseigne le répertoire orchestral à l’Université de Navarre depuis 2018.
Franco-Britannique au parcours atypique, Emily Gonneau est diplômée de SciencesPo Paris. Après 4 ans en label (feu-EMI), d’abord au siège Europe Continentale à Londres puis au Marketing France, Emily prend le large pour se lancer dans l’entrepreunariat culturel en cofondant ou devenant associée de plusieurs sociétés évoluant entre la musique, le numérique et la billetterie.
Aujourd’hui, elle dirige Unicum Music, sa société de management d’artistes et d’éditions musicales, désormais aussi label, initialement créée avec Maxime Lenik en 2009.
De même pour Nüagency, une agence de communication et stratégie digitale spécialisée musique et culture, co-fondée en 2013 afin de former et aider des artistes, porteurs de projets culturels, producteurs audiovisuels, salles et producteurs de spectacles, à développer, financer, promouvoir et monétiser leurs projets sur le web.
Pendant 6 ans, elle a géré le bureau européen de Joe D’Ambrosio Management, une société de management de réalisateurs de studio de renom, nommés ou primés aux Grammys ou au Brit Awards.
En parallèle, Emily Gonneau enseigne depuis 2013 dans divers établissements : à l’EMIC (cours de ‘Stratégie de développement d’artistes sur le web’ pour le Master « Métiers de la Musique »), ainsi qu’à la Sorbonne, où elle est Maître de Conférences Associée à Paris IV, assurant plusieurs cours pour le Master « Administration & Gestion de la Musique ». Elle a également enseigné pendant 3 ans, à Paris III pour le Master « Médiation de la Musique », et à Sorbonne Abu Dhabi celui de « Performing Arts Management ».
Elle est l’auteure du livre « L’Artiste, le Numérique et la Musique », paru aux éditions IRMA en 2016 et a contribué à l’ouvrage collectif « La Billetterie », paru en mars 2017 chez le même éditeur.
Présentation du vinyle connecté chez NOFI
Présentation du projet par Shuck One dans "BET Buzz" sur BET
La Sélection Culture d'Elizabeth Tchoungi dans
"Les Témoins d'Outre-Mer" sur France Ô